J’envisage de devenir VDI… Oui mais sur quelle rémunération puis-je compter?
En premier lieu, tout dépend du statut juridique que vous souhaitez adopter: VDI mandataire (contrat le plus répandu) ou VDI acheteur-revendeur (pour en savoir plus sur le statut juridique de l’un ou l’autre contrat, cliquez ici)
Si vous choisissez d’être VDI mandataire, votre contrat stipulera que l’entreprise (le mandant) vous donne à vous, vendeur (le mandataire), le pouvoir de prendre des commandes au nom et pour le compte de l’entreprise. Votre rémunération se fera donc par le biais d’une commission sur le chiffre d’affaire que vous aurez réalisé. Les cotisations sociales dues seront calculées sur la base des montants des commissions perçues.
Dans la pratique, le contrat de mandataire est sans risque pour le VDI puisqu’il n’a pas à acheter de marchandises et l’entreprise reste propriétaire des stocks. Et les cotisations sociales seront déduites de ses commissions et directement payées par la société qui l’emploie à l’URSSAF. Un bulletin de précompte trimestriel fera état de ces commissions et cotisations.
En ce qui concerne le montant de la commission, celle-ci varie de 20 à 35 % selon les entreprises et le chiffre d’affaires réalisé par le vendeur (plus vous ferez un bon chiffre d’affaire, plus le taux de vos commissions augmentera). Par exemple, une bonne vendeuse, dans le secteur de la mode pour enfants, peut espérer gagner jusqu’à 3 000 euros par mois. Le revenu varie naturellement selon le temps consacré à la vente à domicile, mais aussi à la capacité à se constituer un super-réseau de clients et à ses talents de vendeur (voir tous nos conseils pour doper ses ventes en cliquant ici).
En revanche, si vous optez pour le statut de VDI acheteur revendeur, votre contrat stipulera que vous achetiez les produits fournis par l’entreprise pour les revendre à votre tour à un prix maximum conseillé. Vous bénéficierez de remises quantitatives sur les produits revendus et livrés à vos clients avec une marge bénéficiaire.
Ce type de contrat implique que le VDI prend un risque financier au démarrage puisqu’il doit acheter les produits ou services de l’entreprise pour son kit de démarrage. Cependant, le risque est limité car les achats de produits se font au moment de la vente (il n’y a donc pas de stock théoriquement)… En contrepartie de cet investissement financier, la marge est souvent plus confortable pour le VDI.
La marge ainsi dégagée formera votre unique rémunération, il n’y a dans ce cas pas de commission. Les charges sociales seront donc calculées sur la base de la marge bénéficiaire dégagée.
Lisez aussi nos articles sur la déclaration d’activité et la déclaration d’impôts.
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Le régime fiscal du VDI et la déclaration d’impôts says:
Avr 10, 2014
[…] Pour en savoir plus sur les différences de statut du VDI, consultez notre article sur le statut juridique du VDI Pour comprendre en détail la rémunération du VDI, consultez notre article consacré au calcul de la rémunération du VDI. […]