Par Keren Lentschner pour le quotidien Le Figaro
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La filiale française vient de demander son placement en redressement judiciaire, suscitant la crainte des 127 salariés et de ses milliers de vendeuses indépendantes.
Avon s’apprête à tirer un trait sur son aventure dans l’Hexagone. Ou à repartir à zéro. Sa filiale, qui s’est installée en France en 1965, a demandé son redressement judiciaire. Avon France s’est déclarée en cessation de paiement mi-janvier.
L’entreprise, qui fonctionne sur un modèle de vente directe, emploie en France 127 salariés et quelque 8700 vendeuses qui perçoivent, à travers leur rôle d’«ambassadrices», un revenu complémentaire. Plusieurs d’entre elles, contactées via les forums sociaux, ont d’ailleurs été débauchées par d’autres acteurs de la vente directe ces dernières semaines.
Cela fait dix ans qu’Avon France, qui a affiché 21 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2012 pour une perte évaluée à 3 millions d’euros, est dans le rouge. Sur les huit premiers mois de 2013, elle affichait déjà plus de deux millions de pertes. L’entreprise a connu plusieurs plans de restructuration et une cinquantaine de licenciements depuis 2008. Mais rien n’y a fait. Elle n’a quasiment jamais été rentable dans l’Hexagone…
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